
Visages et souvenirs du passé / Liz Sommaro
Category : Centenaire - Témoignages
La vie au département des services financiers, ou à l’époque le Budget et du Contrôle, PAIE (Unité centrale des salaires et l’Unité des Claims) et TRESOR (Service de la trésorerie et des investissements)- il y a eu tellement de changements dans les noms c’est difficile de les suivre tous ! Qui peut dire que la finance et la comptabilité est un travail ennuyeux et fastidieux? C’était le temps où nous avons apprécié nos contacts quotidiens et nos différences, et pour faciliter notre vie professionnelle nous nous sommes entraidés. Nous avons été très fidèles à notre organisation et avons apprécié nos vies en tant que fonctionnaires internationaux.
Qui peut oublier l’incident quand, après une très forte pluie, de l’eau coulait du plafond près du bar des délégués R.3, un collègue a mis un grande récipient pour cuire la viande (cuisine du BIT) remplie d’eau et de poisson en plastique et un homard avec une légende « Donations -Fonds pour la rénovation du toit ». Nous travaillions à l’époque sur une énième version d’un document de la PFAC concernant les travaux de rénovation à réaliser – nous ne savons toujours pas qui a pris l’argent et le homard!
Mais qu’est-ce qui rendent la vie quotidienne et les contacts plus faciles à gérer entre les fonctionnaires de tant de nationalités différentes avec leurs propres langues et cultures ? Eh bien, voici quelques photos des rassemblements pour les déjeuners, les promotions et les fêtes d’adieu, appréciées par les « travailleurs » de Finance. Les brunchs canadiens (organisé par le Secrétariat du Trésor), où tous les invités- comptables et patrons- apportaient un plat ou des boissons régionales qu’ils ont préparées, ils ont eu beaucoup de succès car nous avions tellement de cultures diverses dans le Service. Barbara Farrish-Walker,l’un des patrons, a aidé à faire la vaisselle pendant que d’autres nettoyaient le local que nous avions emprunté.
L’atmosphère était toujours joyeuse; le fait de mieux se connaître dans une atmosphère harmonieuse favorisait de bonnes relations de travail dans notre vie quotidienne. Les fêtes d’adieu comprenaient les invités que le retraité souhaitait être présent, mais aussi toujours les chefs, pas seulement pour les discours et les cadeaux, mais par respect mutuel des deux côtés. C’était aussi un moyen de remercier les collègues des autres départements pour leur soutien et leur assistance au fil des ans, car sans eux, le travail ne pourrait pas être achevé et finalisé – un véritable « travail d’équipe » pour accomplir les tâches.
La plupart d’entre nous restent en contact, même à la retraite, pour parler du «bon vieux temps» et sommes très fiers que l’OIT ait atteint l’âge de 100 ans et que nous avons contribué, bien que peut-être dans une tout petite mesure, à sa survie.
Pour ceux qui nous ont quittés et ne sont plus là pour voir cet anniversaire, ou ne pourront pas venir à Genève pour les célébrations de l’année prochaine, vous êtes et serez pour toujours dans mon / nos cœur (s).