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Broadcast BIT-1 juin 2021

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Cette communication fait le point sur les plans pour le retour au bureau du personnel au siège.

Comme annoncé précédemment, l’OIT continue de préparer le retour au bureau de l’ensemble du personnel basé à Genève dès que les conditions le permettront.

Les mesures politiques prises dans la région en matière de COVID-19, notamment l’accès généralisé à la vaccination, ont permis d’améliorer sensiblement la situation, mais la pandémie reste présente.

La direction continue de suivre attentivement la situation du COVID-19 et fonde ses décisions sur la situation épidémiologique locale et les recommandations de l’OMS, du pays hôte et en consultation avec les autres agences des Nations Unies. Le Bureau continue d’accorder la plus haute priorité à la sécurité et à la santé de l’ensemble du personnel.

Les dernières décisions des autorités suisses confirment la poursuite de la réouverture de l’activité sociale et économique dans le pays. Cependant, le télétravail continue d’être recommandé et le retour au bureau n’est possible qu’avec des conditions spécifiques strictes, y compris un test COVID hebdomadaire de tout le personnel présent, reflétant les risques continus liés à la pandémie.

Par conséquent, le Directeur général a décidé que le télétravail obligatoire continuera de s’appliquer à l’ensemble du personnel du siège jusqu’au 2 août 2021.

Pendant la période intermédiaire, des politiques et des plans actualisés guidant le retour au bureau seront finalisés et communiqués à l’ensemble du personnel. 

La haute direction réexaminera la situation à la fin du mois de juin ou lorsque de nouvelles informations seront disponibles.

Indépendamment du statut de télétravail au siège, comme pour toutes les périodes de congé, les responsables sont priés d’encourager le personnel à finaliser les plans pour les congés d’été d’une manière coordonnée qui assure la continuité des activités.

Au nom du Directeur général, je tiens à remercier l’ensemble du personnel pour sa flexibilité et sa compréhension alors que nous nous adaptons ensemble à une situation en évolution et que nous nous préparons à cette nouvelle phase de notre réponse à la pandémie.

Greg Vines

DDG/MR


En souvenir et en forme d’hommage à Jean-Jacques Oechslin / Jean-François Retournard

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En souvenir et en forme d’hommage à Jean-Jacques Oechslin par Jean-François Retournard, Mars 2021, pendant le troisième confinement.

Note de l’auteur : Jean-Jacques Oechslin dont nous publions un portrait ci-dessous fut Président du Groupe des employeurs pendant de longues années et à ce titre Vice-président du Conseil d’administration de 1979 à 1998 puis Président de ce même conseil en 1995-1996 et enfin élu Président de la CIT en1998.

L’auteur est un ancien fonctionnaire du Bureau affecté au Bureau des activités pour les employeurs dont il fut le directeur pendant quelques années. A ce titre il collabora étroitement avec Jean-Jacques Oechslin.

Le 28 juin 2017, Jean-Jacques Oechslin nous quittait. Il est plus que temps que ceux qui ont eu l’honneur de travailler avec lui, et j’ai eu la chance d’être de ceux-là pendant toute ma vie professionnelle, lui rendent l’hommage qui lui est dû.

Il ne s’agit pas dans ces quelques notes de rappeler sa carrière et les responsabilités qui furent les siennes au patronat français, à l’OIT et à l’OIE.  C’est plutôt l’homme et ses qualités que je voudrais évoquer ici à grands traits.  Avec le recul, le relief apparaît plus nettement, notamment les grandes lignes de son action, les axes majeurs qui ont orienté sa vie professionnelle. Au service de l’Organisation, Jean-Jacques Oechslin a apporté ses grandes qualités personnelles et ses compétences professionnelles qui ne l’étaient pas moins.  Jean-Jacques Oechslin était un honnête homme au sens ancien du terme, pratiquant la modération en tout et en toutes circonstances mais sans faiblesse ni renoncement. Beaucoup de simplicité et de naturel avec une grande vivacité d’esprit, une curiosité intellectuelle toujours en alerte et un sens de l’humour jamais en défaut. Intègre et attentif aux choses et aux gens, persévérant sans être opiniâtre, il se connaissait bien et savait suivre son chemin. De la patience enfin et une capacité d’écoute nourrie du respect de ses partenaires et de ses interlocuteurs. Le portrait ne serait pas complet si on n’y ajoutait pas une grande fidélité en amitié et la capacité de nouer des liens avec des personnalités très différentes venues de tous bords et de tous horizons.

Il connaissait le français, le parlait clairement et l’écrivait avec exactitude et concision. Il n’avait pas oublié le latin de ses « humanités », ni le grec, suffisamment pour aimer la philosophie. Il pratiquait bien sûr l’anglais , déjà lingua franca de ce temps, mais aussi l’italien, l’espagnol sans oublier les grandes langues de culture que sont l’allemand et le russe.  Ce serait exagérer de dire qu’il pratiquait toutes ces langues avec aisance mais il en savait suffisamment pour apprécier ce qui se disait et se pensait avec ces mots. Nous étions bien loin du « globish » standardisé, unifié et obligatoire qui nous appauvrit aujourd’hui.

Il écrivait vite et bien, d’un jet et sans rature : « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément ». Le texte avait été pensé avant d’être écrit.

 Avec toutes ces qualités, de grandes compétences : l’esprit de décision, le sens des responsabilités et des réalités ; une juste appréciation de la durée et du temps ; l’esprit tactique et le goût de l’initiative et de l’innovation. Je n’en donnerai qu’un exemple : la Déclaration sur les principes et droits fondamentaux au travail (juin 1998) qui, sans lui,  n’aurait jamais vu le jour.

J’ajouterai pour compléter et finir, un authentique esprit international. Ceci va bien sûr avec la curiosité intellectuelle, les connaissances historiques, humaines et culturelles et le respect des autres. Honnête homme, homme de bien, homme de culture, culture politique, historique, profondément humaine et humaniste sans oublier la dimension spirituelle discrète mais bien présente.

Tout ceci à l’évidence a posé quelques problèmes surtout quand on a commencé à confondre internationalisme et mondialisation. Aux bourrasques hivernales venues de l’Est a succédé un fort vent d’Ouest aussi tempétueux.  En voulant garder le cap, Jean-Jacques Oechslin s’est trouvé ou plutôt a été mis en porte-à-faux, parfois avec ses amis même dans son Groupe (trop souvent), assez rarement avec les travailleurs sauf quand il le fallait, par rapport au Bureau fréquemment,  mais jamais par rapport à l’Organisation et à ses valeurs.

Ce sont justement ces valeurs qui ont permis à Jean-Jacques Oechslin de garder le cap, des valeurs qu’il a servies avant qu’il ne soit expédient d’en parler.

Quels furent ses combats ?

La défense de la démocratie et de l’économie de marché qui devaient se conforter mutuellement et marcher d’un même pas, combat minoritaire à l’époque et que beaucoup trouvaient illégitime, y compris au sein de l’Organisation et du Bureau.

Défense de la liberté d’entreprendre et de la liberté dans toutes ses composantes, au premier rang desquelles se rangent la liberté d’organisation et la liberté syndicale.  Je mentionnerai ici à titre d’exemple l’interminable débat sur la structure et les attaques très dures du bloc communiste et de ses compagnons de route contre l’autonomie du Groupe des employeurs. Jean-Jacques Oechslin était en première ligne et si ces combats n’avaient pas été gagnés, les bases mêmes du Tripartisme disparaissaient.

Autre exemple : son attachement au Comité de la liberté syndicale dont il a été membre tant qu’il a été Président du Groupe. Il considérait ce mandat comme sa responsabilité la plus éminente.

Défense et illustration mais aussi pratique du Tripartisme et du dialogue social (on pense ici au rocher de Sisyphe) pour lesquels il a su trouver et pu compter sur des appuis indispensables tant au Bureau que chez les travailleurs. Rien n’aurait été toutefois possible sans le soutien permanent des responsables politiques du patronat français,  au premier rang desquels on doit citer François Ceyrac et Yvon Chotard (avant son avatar gouvernemental) avec l’appui indéfectible politique et humain de l’UIMM depuis 1919. Ces hommes d’envergure, très informés des réalités du monde, étaient sans illusion sur les manques et les faiblesses de l’OIT et du BIT mais ils ont constamment  gardé à l’esprit ce qui était le plus important, les grands enjeux que je viens de rappeler et donc le soutien que l’action de Jean-Jacques Oechslin à l’OIT devait recevoir.

Quels furent les grands axes de cette action ?

En premier lieu, je citerai la vision à long terme et la longue durée. Jean-Jacques Oechslin avait travaillé avec Pierre Waline qui fut Président du Groupe de 1953 à 1970 et qui avait participé à la première CIT en 1919 et à toutes celles qui ont suivi jusqu’à ce que lui-même prenne la relève. C’est dire qu’il avait une connaissance intime de l’Organisation sur la longue durée, indispensable pour mettre les actions dans leur juste perspective. Ceci était possible à l’époque  dans un monde plus stable et moins pressé, où les institutions étaient respectées et où on faisait « carrière » dans son métier.

A cela s’ajoutait une analyse politique solide, loin des émotions du moment et une vision globale de la  place et de l’action de l’Organisation dans la vie internationale tant sociale qu’économique et politique. Jean-Jacques Oechslin avait conscience que le monde d’avant la mondialisation n’était pas cloisonné mais articulé. Il ne séparait pas la politique sociale nationale du niveau régional (européen en l’occurrence) et international. C’était se heurter aux résistances de tous ceux, fort nombreux, qui ne raisonnaient qu’en fonction de leur environnement immédiat où qu’ils fussent placés et des contingences de l’heure. Cette ampleur de vues, ces convictions fortes et ces grandes qualités n’ont pas toujours été comprises,  surtout quand se sont affirmés le conservatisme étroit, les mirages insulaires et l’opportunisme utilitariste à courte vue qui a cru que son heure était venue dans un monde qu’on croyait pacifié.

Son engagement s’est poursuivi  même au-delà de ses fonctions,  puisque dès sa retraite, il a dépensé beaucoup d’énergie et de persuasion pour fonder en 2001 l’Association française pour l’OIT en dépit de résistances multiples et des lourdeurs bureaucratiques que chacun connaît.  Il faut aussi saluer, au moment de conclure, la contribution de son épouse sans qui rien de tout cela n’eût été possible. Elle sut non seulement accepter les charges que cet engagement signifiait pour elle et pour sa famille, mais partager ses idéaux et participer à leur réalisation.

Il faut arrêter là ce témoignage personnel. C’est un bien modeste et tardif tribut à l’homme qui a mis beaucoup de talent et d’énergie et pendant très longtemps au service de l’Organisation.  A tel point que j’en ai été parfois interloqué ou dubitatif. Son engagement était profond et désintéressé. Il rejoignait ses convictions les plus profondes. J’ai mis très longtemps à le comprendre mais aujourd’hui, avec le recul du temps, je puis dire que je les partage et je souhaite ardemment qu’elles servent au renouveau de notre Organisation et trouvent un écho et un relais dans les trois Groupes qui la composent et parmi mes anciens collègues.

Certains trouveront sans doute ce témoignage partial. Il l’est. Incomplet il l’est. Libre à chacun de le corriger ou de le compléter.


Hommage aux fonctionnaires internationaux par la FAAFI

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En 2019, la Fédération des associations des anciens fonctionnaires internationaux (FAAFI), sur proposition de l’Association des anciens fonctionnaires de l’UNESCO (AAFU), avait accepté avec enthousiasme à la 48ème Session de son Conseil qu’un Hommage aux générations de fonctionnaires internationaux passées et présentes soit préparé à l’occasion des 75 ans de l’ONU et de nombreuses autres institutions du système des Nations Unies, dont l’UNESCO. A la demande de l’AAFU, l’élaboration du texte lui fut confiée par la FAAFI.

Le projet préliminaire de l’AAFU fut diffusé en janvier 2020 aux 63 Associations de la Fédération dont les contributions furent intégrées à l’Avant-projet. Le 9 décembre 2020, la FAAFI lors de la 49e Session tenue en distanciel, adopta à l’unanimité et par acclamation l’Hommage reproduit ci-après.


Compte-rendu de la 341e Session du Conseil d’administration du BIT

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La 341e Session du Conseil d’Administration du BIT s’est tenue du 15 au 27 mars 2021 en visioconférence. Elle a débuté avec les remarques préliminaires de Guy Ryder, Directeur général, et la présentation des propositions de programme et de budget 2022-23. La participation à distance a eu lieu par la plateforme Zoom.

La technologie a permis au travail de fonctionner sans heurts. Il y avait 977 délégués accrédités, contre environ 750 en sessions normales. Le Conseil d’administration a traité autant d’éléments que lors d’une session régulière. Quelque 27 décisions ont été discutées et tranchées lors des séances virtuelles. Des décisions sur 11 points ont été prises avant la session et dix autres décisions seront prises par correspondance au cours des prochaines semaines.

Des décisions ont été adoptées à main levée ou par voie électronique à tout moment pendant la session. Les discussions ont porté sur les questions suivantes: Section institutionnelle (INS); Section élaboration des politiques (POL); Section des questions juridiques et des normes internationales du travail (LILS); Section du programme, du budget et de l’administration (PFA).

Le 27 mars le Conseil d’administration a décidé que la 109e Session de la Conférence internationale du Travail (CIT) se tiendrait sous forme virtuelle en deux parties.

Une première partie se déroulera du 3 au 19 juin 2021 et portera sur les questions inscrites à l’ordre du jour, à l’exception des points IV (inégalités et le monde du travail) et VI (les compétences et l’apprentissage tout au long de la vie). Une séance d’ouverture aura lieu le jeudi 20 mai 2021.

Les dates pour la deuxième partie de la CIT seront fixées ultérieurement.

Au cours de cette 341e session du Conseil et tenant compte des sérieuses et négatives conséquences de la pandémie de Covid-19, le groupe des travailleurs de l’OIT a adopté le 27 mars une importante Déclaration sur «l’équité vaccinale en tant que condition préalable à une société durable et une reprise socialement juste».

Cette Déclaration dénonce, d’une part, les discriminations, réaffirme les principes de solidarité et la nécessité de promouvoir le dialogue et souligne, d’autre part, l’importance de l’accès universel, gratuit et immédiat à des vaccins sûrs et testés pour tous les citoyens du monde. Elle insiste sur la nécessité d’agir maintenant et de montrer qu’il faut effectivement accorder la priorité aux personnes avant le profit et dans l’intérêt d’une reprise durable et équitable à préserver partout dans le monde.

Abdoulaye Lélouma Diallo
Secrétaire exécutif adjoint de la Section des Anciens du BIT


Barème des prestations et plafonds de la CAPS / Jean-François Santarelli

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Jean-François Santarelli, membre du Bureau de la Section des Anciens

Note soumise à la réunion du Bureau du 4 novembre 2020

Je souhaite profiter de la présence de Florian Léger (Secrétaire exécutif de la CAPS) et Pierre Sayour (Président du Comité de gestion) pour faire une suggestion à l’intention du Comité de la CAPS à propos du barème des prestations qui je crois, d’une façon générale, est très apprécié par les participants. Mais étant donné que ce barème a fait l’objet d’une actualisation il y a déjà trois ans, on peut admettre, comme pour toute actualisation, qu’elle n’est plus complètement «actuelle». Dans la plupart des pays on note une inflation des coûts de santé souvent bien supérieure à l’inflation du coût de la vie, notamment en Suisse comme l’a rappelé récemment A. Berset, ministre de la Santé.

Le barème des prestations de la CAPS prévoit le remboursement des frais de santé à 80% et un dispositif de prestations complémentaires. Ce système permet en grande partie aux participants de ne pas être trop pénalisés par l’inflation des coûts de santé. Mais la situation est différente lorsque les prestations sont limitées par un plafond de remboursement. Dans ce cas l’inflation des coûts entraîne un décalage toujours plus important entre ce plafond et les frais réels de santé, ce qui pénalise les participants, notamment les retraités qui ne peuvent pas bénéficier d’une augmentation sur leur pension.

Dans certains cas, par exemple en Suisse pour les retraités qui ont choisi de toucher leur pension en monnaie locale, il n’y a pas eu d’actualisation des retraites depuis quatre ans car le taux d’inflation de référence est resté trop bas, ce qui n’a pas été le cas du taux d’inflation des coûts de la santé pendant la même période.

Un exemple typique est celui des soins de longue durée, notamment en établissement. En Suisse le tarif de base dans un EMS (établissement médico-social) varie de 7500 à 8000 CHF/mois, auquel s‘ajoute presque toujours un supplément en fonction du taux de dépendance du résident, soit de 400 à 1500 CHF/mois. On peut ainsi se rendre compte des charges restantes par rapport aux prestations de la CAPS qui sont néanmoins assez substantielles par rapport à celles d’autres régimes d’assurance. A ce sujet et toujours en Suisse, où résident de nombreux retraités, il convient de noter que les autorités, par souci d’économie, ne recherchent plus systématiquement à ce que les retraités au moment de leur départ à la retraite adhèrent à l’AVS (Assurance-vieillesse et survivants) et qu’ils puissent ultérieurement bénéficier des aides sociales.

De même que le Comité de gestion de la CAPS l’a fait il y a trois ans, il conviendrait, à mon avis, qu’un groupe de travail soit chargé de réactualiser les plafonds existants dans le barème des prestations. Les retraités membres du Comité de gestion pourraient utilement participer à ce groupe de travail et, si nécessaire, également des membres du Bureau des Anciens.

Il conviendrait également de réfléchir à un système plus ou moins automatique d’actualisation annuelle des plafonds par rapport à l’augmentation constatée des dépenses dans les secteurs correspondants. On éviterait ainsi de devoir soulever, périodiquement après quelques années et avec plus ou moins de difficultés, la question de l’actualisation de certains plafonds et prestations.


Guy Bezou

Category : Exposition 2021

Photographe amateur
Photos prises dans le désert 

Les déserts offrent des paysages mystérieux, envoûtant parfois.

Le vent très actif, érode les roches pour former tel un champignon harmonieux et ou ciseler minutieusement la crête d’une dune.

Ces photos d’amateur datent de 2006 pour l’éclipse solaire en Libye et de 2012 pour le désert égyptien. La photo d’école provient d’un village tchadien.

  • Dromadaire couché
  • Coucher du soleil
  • Eclipse du soleil
  • L’ombre
  • Ecole
  • Champignon

Assemblée générale du Syndicat du personnel de l’OIT – Jeudi 25 février 2021 en visioconférence

Category : Message68

Compte tenu de la pandémie de Covid-19 et des restrictions d’accès au BIT pour le personnel presque en totalité en télétravail, l’Assemblée générale du Syndicat du personnel de l’OIT, qui définit les orientations de programme pour l’année en cours, s’est tenue en visioconférence. Sandhu Gurchaten a été élu président de l’Assemblée générale.

Mot de la Présidente du Syndicat

En début de séance Catherine Comte-Tiberghien, Présidente du Comité du Syndicat, a rappelé que le Comité avait rencontré la veille, en visioconférence, Guy Ryder, Directeur général. Cette rencontre traditionnelle en chaque début d’année a été ouverte à l’ensemble du personnel grâce à la technologie de la visioconférence mais aussi par la volonté du Comité d’associer au maximum le personnel à ce type de rencontre qui n’a rien de secret. Elle a aussi rappelé qu’en novembre 2020 les délégués du Syndicat se sont retrouvés en une réunion mondiale – toujours en visioconférence – pour déterminer les objectifs du Syndicat pour les cinq années à venir. Pour la Présidente, le Syndicat doit se réinventer en permanence, surtout en cette période de crise, pour compléter les objectifs et ses moyens d’action.

Dialogue social et plan d’actions

Dans le programme d’action qui a été proposé aux participants de l’Assemblée générale a été prioritairement mentionné le dialogue social dans l’entreprise qui est la clé de voûte de toutes les autres actions. Durant cette année de pandémie le dialogue a fonctionné au siège dans l’intérêt et de l’entreprise et du personnel. Cela a été une nécessité compte tenu du télétravail en vigueur depuis de longs mois. Les réunions ont été positives. Parmi les autres priorités retenues et exposées par la Présidente du Syndicat pour l’année à venir ont été cités la sécurité de l’emploi, le développement de carrière, l’hygiène et la sécurité au travail, la santé mentale du personnel, l’équité dans les politiques du personnel dans les différents lieux de travail (entre le siège et les bureaux extérieurs), l’avenir de l’Organisation après la pandémie de Covid-19 ainsi que la protection et l’indépendance de la fonction publique internationale. Le Syndicat doit devenir plus fort et mieux organisé; l’information doit circuler plus aisément entre ses membres dans les différents bureaux.

Rémunérations et sécurité de l’emploi

Concernant le statut et les rémunérations des fonctionnaires Catherine Comte-Tiberghien a évoqué le blocage sur les enquêtes relatives au coût de la vie dans différents lieux d’affection; la Commission de la fonction publique internationale (CFPI) s’était engagée à revoir les modes d’évaluation. Elle a aussi évoqué la fait que seul le BIT avait introduit un processus de négociation collective entre le personnel et l’administration, les autres organisations restant régies par la pratique des structures dites paritaires. Les contrats précaires se sont développés ces dernières années et la question se pose de l’indemnisation après les contrats déterminés des personnels concernés. Une campagne est en cours pour la création d’une assurance chômage.

A ce propos François Kientzler, Secrétaire exécutif de la Section des Anciens, a rappelé qu’une expérience d’assurance chômage avait été tentée dans le passé sur la base d’un contrat avec un organisme extérieur; mais après peu de temps de fonctionnement elle a été stoppée du fait du coût élevé de cette assurance pour le personnel concerné. Pour lui l’indemnisation des personnels sous contrats limités en cas de cessation d’activité relèverait de l’employeur lui-même comme cela est le cas dans certains pays où l’État employeur se doit d’indemniser les personnes dont il se sépare.

Rencontre avec le Directeur général

Après l’adoption du programme d’activité et du budget la Présidente du Syndicat est revenue sur la rencontre de la veille avec le Directeur général. Une des préoccupations présentées au DG a été le traitement inégalitaire des personnels sur les différents lieux d’affectation alors que le mot d’ordre est «One ILO»; l’équité n’est pas respectée; le personnel est souvent démobilisé et démotivé. Cela est aussi le cas pour le personnel engagé dans les programmes de coopération technique, où les questions financières prennent le dessus sur les aspects humains. La situation au Centre de Turin est aussi tendue; la négociation collective pour trouver des solutions adéquates a du mal à fonctionner. Le DG devrait s’engager davantage dans le fonctionnement effectif de la négociation collective dans les bureaux hors du siège.

Autres questions évoquées

À Ankara et dans d’autres lieux d’affectation les questions de coût de la vie sont essentielles pour le personnel local, compte tenu de l’évolution des monnaies. Le personnel des bureaux extérieurs doit rester protégé par l’assurance santé du BIT et les solutions extérieures auprès de sociétés privées et lucratives ne permettent pas des protections conformes aux idéaux et principes de l’OIT. L’engagement de stagiaires est actuellement suspendu depuis que le télétravail est en vigueur au BIT, soit pratiquement un an; la politique de stagiaires a été soutenue par le Syndicat, qui avait obtenu leur rémunération.

Prise de parole du Secrétaire exécutif de la Section des Anciens

Parmi les interventions sous le point «Divers», François Kientzler a évoqué la situation des retraités – 2500 répertoriés dans le fichier des retraités du BIT – mais qui ne sont pas tous bénéficiaires de pensions élevées, notamment les veuves. Les coûts de la santé explosent en Suisse alors que les pensions n’ont pas connu de revalorisation depuis plusieurs années. La vie sociale des retraités est grandement affectée par le Covid-19 et ceux-ci sont souvent victimes de dépression voyant peu de perspectives positives se dessiner si ce n’est la vaccination. Le Bureau des Anciens reste mobilisé, malgré ses difficultés de fonctionnement, pour répondre à toutes les demandes des retraités et il continue à communiquer avec eux par mail et téléphone ainsi qu’à les informer grâce à son site web notamment.

Pour conclure l’Assemblée générale Catherine Comte-Tiberghien a remercié les participants et en particulier le président de séance. Elle a souhaité que le personnel reste mobilisé pour défendre le programme d’action qui vient d’être adopté.

François Kientzler
Secrétaire exécutif
Section des Anciens du BIT
24 février 2021


Caroline Scudamore

Category : Exposition 2021

Nationality, British
Living in France since 1988
BA degree in Textile Design

Email: carolineeliza1@gmail.com

Web site: http://carolineeliza1.wix.com/artandcreations

Facebook: https://www.facebook.com/artsandcreation

My background and training is in textile design and art and creative activities have always been an important aspect of my life.

I enjoy using all sorts of media including acrylic paint, crayons, pastels, felt tips and a variety of papers, card and textiles etc. I use many tools to apply paint including paint brushes, sponges, spatulas and even forks. In addition, I like developing textures using different media.

I enjoy working with colour and playing with the difference between opaque and transparent colours and also interpreting dark and light.

I am producing more abstract style paintings at present and the influence of nature and my love of colour is an important part of my work.

At present I am holding arts and creations classes for the UNWG, normally in a real life setting, but at the moment the classes take place online, surprisingly this works also very well. I have held classes for the last five years including classes for children, which I find particularly enriching.

My aim is to continue to do classes with all ages, and I would like to do classes with the child and parent together which would I feel be a lovely learning process for both.

I have participated in exhibitions at the UN and also WIPO, WHO and ILO over the past few years.

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  1. Soleil dans la Forêt – pastels aquarelle et acrylique
  2. Lumière en or, pastels aquarelle et acrylique
  3. Forêt en automne givré, pastels aquarelle et acrylique
  4. Forêt en automne, pastels aquarelle et acrylique
  5. Forêt verte, pastels aquarelle et acrylique

Venus Sharifi

Category : Exposition 2021

1- Les pipettes
Technique : dégradé, serti, alcool

 2- Oiseau
Technique: serti, dégradé

 3- le regard
Technique: peinture directe

 4- Hibou celtique
Technique: sel, serti, dégradé